vendredi 26 novembre 2010

Les fourberies de Scapin









lundi 21 septembre 2009

Le Tour du Monde en 80 jours

Spectacle conçu pour les Comités d'Entreprises et les Arbres de Noël

Kdance Compagnie et Art Images Compagnie présentent:

Le tour du Monde en 80 jours


Comédie musicale d'après Jules Verne


Adaptation, mise en scène et dialogues : Armand Giordani

Chorégraphies : Jean-Marc Genet et Valérie Rouvier

Chansons originales : Serge Ponzio et Jean-Marc Genet

Photos : Laurent Lissart

Distribution :

Philéas Fogg : Armand Giordani

Passepartout : Ghislain Quesnel

Aouda : Agnès Manas

Fix : Yann Soyez

et les danseuses de Kdance
















mardi 11 août 2009


Piège pour un homme seul

Pièce policière de Robert Thomas
2004/2005/2006

Mise en scène : Armand Giordani
Musique : Richard Long
Maquillages et coiffures : Delphine Boyer

Avec :
Le Mari : Olivier Cesaro
Le Commissaire : Armand Giordani
La Femme : Cécile Petit
Le Prêtre : Laurent Mesrine
Le Clochard : Bernard Massoni
L'Infirmière : Tamarra Scott


vendredi 26 juin 2009

Les Trois Mousquetaires

Les Trois Mousquetaires

Athos, Aramis, Porthos et D'Artagnan

D'après le roman et la pièce de théâtre de Alexandre Dumas et Auguste Maquet

Adaptation et mise en scène : Armand Giordani
Musique : Richard Long
Texte de la Chanson finale : Serge Ponzio
Costumes : Angèle Leone, Irène Cesaro, Suzan Tokgoz, Eric Hernandez, Eliane Quittard
Coiffures et Maquillages : Delphine Boyer
Régie son et lumières : Charlotte Bourgeois
Photos : Philippe Gorgon (Prise au Festival de Mimet et aux Estivales de Cairanne)

Avec :
Thomas Gimie: D'Artagnan
Cécile Petit: Milady de Winter
Ghislain Quesnel: Aramis
Kelly Martins: Mme de Chevreuse, un mousquetaire et Patrick
Armand Giordani: Athos
Camille Ducellier: Constance, Ketty et un mousquetaire
Christian Gilly: Porthos
Agnès Manas: Anne d'Autriche et une soeur
Bernard Massoni: Richelieu
Olivier Cesaro: Louis XIII et Mousqueton
Olivier Goetschel: Rochefort
Eric Mouradian: Lord de Winter, De Wardes, un homme en noir et un mousquetaire
Grégory Picard: Planchet, Mme de Lannoy, un mousquetaire, un homme en noir, un cardinaliste
Fabrice Letertre Hamelin: Lord de Buckingham, Felton et le bourreau
Stéphane Cochini: Grimaud, Jussac, La Porte, John et un homme en noir
Serge Ponzio: Bazin, M.de Tréville et Bonnacieux
Patrick Bauer: Un homme en noir, M.de Cahusac et un tavernier

Qui n’a jamais prononcé ces mots : « Un pour tous et tous pour un » ?
Qui a oublié l’agilité de D’Artagnan, la force de Porthos, la maturité d’Athos et la finesse d’Aramis ?

Qui ne garde pas en mémoire l’esprit manipulateur de Milady, l’intelligence de Richelieu et
l’esprit retors de Rochefort ?

Qui n’a jamais eu le cœur emballé par Anne d’Autriche et Buckingham ?
Qui n’a jamais été étourdi par Constance Bonacieux ?

Qui n’a jamais été amusé en songeant à Planchet, Mousqueton, Bazin et Grimault ?


Personne ! Car qui a lu « Les Trois Mousquetaires » se remémore encore et encore ces cavalcades, chevauchées, intrigues, duels et amours en tous genres !



« Les Trois Mousquetaires » est un kaléidoscope, un adroit mélange de romans de Cape et Épée, d’Aventures,
d’Espionnage, de Guerre et d’Amours dont le fil conducteur est l’Amitié.

Richelieu à la Rochelle
Porthos
Une comédie galopant sur la route du drame frôlant au passage des entités tragiques.

C’est aussi des histoires de couples ou duos comme Aramis et Mme de Chevreuse,

Louis XIII et Anne d’Autriche,

De Wardes (que l’on prononce De Vardes) et Rochefort,

D’Artagnan et Constance,

Richelieu et Rochefort….etc.


Loin des clichés traditionnels, je me suis attaché à être au plus proche des personnages mais surtout de la complexité de chacun d’eux.
Louis XIII et Richelieu

Car ici, ni « gentils » ni « méchants » ! Mais des hommes et des femmes se battant pour leurs propres causes. Qu’elles soient nobles ou calculées, qu’elles soient personnelles ou dans l’intérêt général, les protagonistes iront jusqu’au bout de leur mission.


De Winter et Milady Milady et Felton

Milady et Athos Milady et D'Artagnan

Mais plus de discours et laissons la place à M.Dumas et à cette comédie héroïque pleine de rires, de bruits et de fureurs ! A. Giordani


Toute la Troupe


Quelques avis du public:

Qui ne connait pas la devise : Un pour tous, ! Tous pour UN ! Vous avez trouvé : Les 3 Mousquetaires, bien sûr chef d’œuvre d’Alexandre Dumas.
Jusque là je n’avais pas eu le privilège de voir cette épopée au théâtre, et bien c’est chose faite, grâce à la Compagnie Art Images, orchestrée par la baguette magique de son talentueux metteur en scène : Armand Giordani.
Grâce à son style et au talent de ses comédiens, irréprochables (une performance toute particulière pour Milady, à qui je tire mon chapeau, incarnant la dame fourbe, au passé trouble, sachant jouer de ses charmes et de ses armes pour avancer au milieu d’intrigues qu’elle connaît sur le bout des doigts ! bravo Madame ! )
Dans cette fresque, où l’on fusille, perce, étripe, ou éventre à tout va, la mort et la guerre sont perçues comme ces batailles que font les enfants, on se bat à coup de joute verbale, sans oublier bien entendu une formidable histoire sur une fraternité SACREE. Celle de nos 4 protagonistes : Athos, Porthos, Aramis, sans oublier notre héros par excellence : D’Artagnan, aussi adroit avec son épée qu’avec le verbe !
Vous avez su avec brio rendre toute l’insolence à cette pièce, charme et humour à l’appui. Vous nous avez donné un jeu plein d’allant et de naturel renforcé par des combats de cape et d’épée voulus par la mise en scène. Chapeau bas Messieurs !
Les spectateurs ont vu évoluer sur scène et parmi eux les acteurs tout en alternant les moments poignants et les moments désopilants.
Milles mercis encore Armand, pour cet inoubliable moment.
Un brin de folie a soufflé hier soir dans la cour du théâtre de Château-Bas à Mimet, et il faisait bon y respirer !
Emmanuel

Un grand bravo pour les comediens qui ont joué les trois mousquetaires.
Tenir un spectacle pendant trois heures (certes un peu long) est un exploit.
Vraiment Alexandre Dumas auteur de la pièce n'a pas été trahi. Les comédiens on été à la hauteur.
Il est dommage que les organisateurs aient programmé cette pièce un dimanche soir alors qu'il fallait se lever tôt pour aller travailler lundi.

Angelika

J'ai eu le plaisir de voir à Mimet : Les trois mousquetaires : un véritable travail d'orfèvre, belle mise en scène utilisant tout l'espace scénique et le site naturel : cour, bâtiment, fenêtre... excellente interprétation des comédiens et comédiennes : homogénéité de jeu, les passages émotionnels étaient très forts. Les combats réglés comme des ballets, la musique, tous les ingrédients étaient réunis pour nous emporter au grand galop à la cour du Roi avec toutes ses intrigues, même si on connait à fond les trois mousquetaires, on ne peut pas s'ennuyer ! CHAPEAU BAS : MESSIEURS LES MOUSQUETAIRES ! et merci à tous pour ce beau moment.

FRANCE FAURE des Comédiens de Provence

J’ai vu « Les trois mousquetaires » à Mimet, et j’en ai été très heureux.

La mise en scène m’a ravi, on retrouve un certain émerveillement et l’univers créé par Alexandre Dumas qui a bercé l’enfance de la plupart d’entre nous.

La mise en scène, les décors et les costumes m’ont réconciliés avec le théâtre, où, à force de pièces contemporaines souvent décousues et sans intérêt, je commençais à m’en détourner.

Mes félicitations à Armand pour son interprétation de Athos.

Richelieu, d’Artagnan, le Roi et la Reine, ainsi que Aramis m’ont particulièrement marqués. Aramis et Richelieu ont été totalement fidèles à l’image que j’en avais (mention spéciale pour le costume du Cardinal, qui semblait tout droit sorti de mon imaginaire !).

J’ai également beaucoup aimé le personnage de Portos, même si selon moi les personnages n’auraient rien perdus à leur comique en n’ayant pas d’accent du tout.

Mes félicitations à toute la troupe pour cette belle épopée, et longue vie à votre spectacle.

Jonathan


A nouveau sous le charme de votre spectacle, je ne peux, cette année encore, m'empêcher de vous adresser un message de félicitations et d'encouragements. Ne pouvant malheureusement vous retrouver à Montaigut, j'ai découvert que vous passiez à Cairanne, où je me suis précipitée, et où vous m'avez enchantée. En comité relativement restreint, sur la place de ce vieux village, on se sentait privilégié.
Je dois avouer que quelques hésitations sur le texte m'ont donné quelques frayeurs, bien vite oubliées. J'aimerais saluer tout particulièrement les interprétations de Milady de Winter (pour ne citer que ce nom), du roi, des quatre valets, d'Aramis, de D'Artagnan et de vous-même : je suis toujours surprise par tant d'aisance et de naturel ! Avant que ce message qui se voulait bref ne perde sa sincérité sous le poids de compliments redondants, je voudrais simplement ajouter que la mort de Milady de Winter est tout à fait poignante, les scènes de combats admirables, et les jeux derrière la scène principale réjouissants.
Ainsi, je vous souhaite de rencontrer partout le succès que je vous donne, et espère vivement pouvoir assister au prochain spectacle !
Bravo à toute la troupe, et bonne continuation !
Une spectatrice admirative.
Isabelle

Bonjour,
juste un petit mail pour vous faire part du plaisir que j'ai eu à assister à la représentation des "Trois Mousquetaires", que j'ai eu la bonne idée d'aller voir à Mimet cet été.
Votre mise en scène, le cadre, le dynamisme de la pièce ont contribué à créer un joli moment de théâtre. Tout d'abord, merci d'oeuvrer encore à présenter des pièces "classiques" sous cette forme, fidèle à l'esprit de l'époque, en costumes, avec des combats à l'épée, et de nombreux comédiens sur scène. Cela se fait rare et je tiens à remercier aussi ceux qui continuent à vous programmer telle la commune de Mimet qui vous avez déjà mis à l'affiche avec un excellent Cyrano de Bergerac.
Je ne voudrais pas m'éterniser dans ce mail mais, bien que la pièce fut parfois un peu longue, vous avez réussi vous et votre équipe à nous tenir en haleine au cours du spectacle. Les rebondissements étaient au rendez-vous, vos mousquetaires nous ont embarqué avec eux.
Je tiens à vous remercier pour cette performance.
Vous avez su donner au cadre une ambiance tout particulière en jouant avec les lieux, dans le bâtiment et dans le public. Et quel beau moment que ces couples qui se parlaient sur scène en se répondant malgré eux jouant d'un parallélisme d'une situation pourtant différente.
J'espère que vous continuerait longtemps à nous transporter dans d'autres époques de la sorte. Je suis impatiente de découvrir votre prochaine création l'été prochain.
Bien cordialement.
Julie




Ce dont nous sommes certains, lorsque nous allons voir un spectacle mis en scène par Armand Giordani, c’est de ne pas être déçus !

En effet, il est devenu, depuis le temps, un spécialiste d’une mise en scène et d’un travail résolument temporels… J’entends par là qu’il ne travestit pas le texte et ne le décale pas dans une époque qui ne lui correspond pas, en vue de se servir en tant que metteur en scène. De ce point de vue, son travail peut se rapprocher de celui de Christian Schiaretti. La langue et l’époque, devant ! Et bien !

Ainsi, dans ces Trois Mousquetaires, la fidélité était encore une fois au rendez-vous. Accents, costumes, personnages, il ne faisait aucun doute que nous avions devant nous la fresque écrite par Dumas. Car, et c’est bien cela la force de ce metteur en scène (A.G.), il nous invite au voyage par la force de la langue. Peintre de la scène vivante, ses comédiens se meuvent sur le plateau avec une incroyable force et un formidable panache.

Certes des imperfections peuvent transparaître par moments (quelques balbutiements, un jeu parfois plaqué) mais force est de constater qu’il y a un mérite formidable chez cet homme à diriger pas moins de 18 acteurs. En si peu de temps et avec les moyens qui sont les siens, peu s’engageraient dans de telles aventures. Oui, Armand Giordani est un metteur en scène aventurier qui monte des spectacles d’ampleur, dans des conditions qui pourraient être améliorées sans nul doute si les aides publiques lui étaient davantage accordées. Il le fait, avec ce que cela suppose comme doutes, rires, angoisses, travail.

Une fois encore, avec ces Trois Mousquetaires, nous y sommes ! Dumas est là, D’Artagnan, Porthos, Athos et Aramis aussi. Les combats à l’épée sont impressionnants et quelques idées de mise en scène (notamment, ce que je nommerais « doublon vocal ») sont formidables.

Le motif de mon message sur ce livre d’or est simple ; je souhaite encourager ceux qui le liront à venir découvrir le travail d’Armand Giordani. Ceux qui ont vu ses travaux souhaiteront l’aider, et lui permettront de présenter son travail dans des cadres plus nombreux.

C’est en jouant à ses côtés que j’ai pu constater le réel impact de ses spectacles sur le public et de son travail avec les comédiens. A chaque représentation, les saluts sont toujours les mêmes ; chaleureux, enjoués, debout, souriants.

Enfin, dernière force de ce travail, aucun comédien n’est relégué aux « petits » rôles, chacun peut défendre son bifteck, ce qui est d’un vif intérêt pour les spectateurs.

Bravo Armand. Et bonne continuation à vous. Et belle vie aux « Trois Mous’ »

Arnaud



Bonjour et bravo pour cette belle soirée en compagnie de DUMAS et de votre compagnie Art images, qui mérite (un peu plus tard bien sur) de nous jouer: " 20 ans après", ce qui je pense sera aussi complexe à monter. Mais quand on aime les challenges...et puis comme on dit "c'est la rançon de la gloire" quand on est " victime de son succés"

Pour avoir encore à l'esprit "les trois mousquetaires", j'ai eu l'agréable surprise de voir se dérouler fidèlement leurs étapes de "vie" avec un souci de transposition au plus prés de l'oeuvre de DUMAS, dans un cadre assez bien approprié qui a été exploité au mieux. Pour exemples, les personnages aux fenêtres, les diverses entrées des acteurs derrière le public, le siège de la ROCHELLE sur la muraille... autant de surprises pour les spectateurs qui se sentent "entourés" d'acteurs. Une bonne chose que de rompre ainsi avec la scène "rigide", en aérant le spectacle par une plus grande liberté de mouvements des acteurs. BRAVO. Autre point fort: les doubles scènes synchronisées.

J'ai, comme bien d'autres, regretté un problème d'acoustique sur la scène, alors que l'on pouvait penser que les bâtiments allaient logiquement nous renvoyer le son parfaitement...La représentation au niveau du sol (en théâtre romain) aurait sans doute résolu ce problème, avec bien sur, les spectateurs sur gradins.
Voilà, encore merci et bravo à toutes ces prouesses, pour que vive le théâtre et notre plaisir.
Cordialement,
Claude

Bonjour,
Spectacle :
Les 3 Mousquetaires "Art'Images Compagnie"
Dans le cadre du 20ème Festival de Théatre du Château de Montaigut, nous avons accueilli le 13 Août 2009le spectacle "Les 3 Mousquetaires" adapté par Armand Giordani.Ce spectacle grandiose, de près de 3 heures, a enchanté notre public composé de 85% d'habitants du
Sud-Aveyron.
C'est le spectacle qui a fait le plus grand nombre de spectateurs (salle comble) ;
La Compagnie Art'Images était déjà venue l'an dernier avec "Cyrano de Bergerac" qui fut aussi un grand succès.
Michel Simonin











samedi 9 mai 2009

Piat, Hirsch, Raimu, Lamberton, Sorano-Cyrano et les autres

Si tous les enfants du monde pouvaient à un moment de leur vie sentir ce que j'ai pu éprouver, le coeur palpitant de bonheur, certains soirs devant la télévision en regardant Raimu dans "Marius", Daniel Sorano dans "Cyrano de Bergerac", Jean Piat dans "Le Bossu" et Robert Hirsch dans "Le fil à la patte", ils découvriraient en eux une indescriptible joie... C'est comme tomber amoureux! Avec la certitude que cela va être le moteur de votre existence!

Mon rêve était (et est toujours) d'approcher ces immenses comédiens. Messieurs Raimu et Sorano étaient déjà décédés depuis longtemps mais quand on découvre "le Génie", on sait même môme, qu'il est immortel. Et cette parfaite alchimie de ces comédiens venus d'horizons différents, m'a fait découvrir en moi une passion, un amour, une force qui ne m'ont jamais quitté depuis plus de trente ans. Et ces visages m'accompagnent tout le long de ma route jonchée de trous et de bosses mais qui me mène par le bout du nez; ils me permettent de rebondir lorsque par malheur le doute s'insinue et que l'on est à deux doigts de renoncer.

Après avoir avalé goulument les "Marcel Pagnol", les oeuvres complètes de Molière, Corneille et Racine, je découvrais à 9 ans "Cyrano de Bergerac", interprété par l'inimitable Daniel Sorano. Depuis ce jour, je n'ai de cesse de dire ou jouer des scènes ou tirades de cette admirable pièce. Car, au-delà du héros de cape et épée, il porte en lui tant de facettes et d'émotions diverses qu'il est impossible de rester de marbre.

En 1981, j'entrai à l'âge de quinze ans au Conservatoire National de Région de Marseille dans la classe de Mlle Irène Lamberton. J'étais pressé de jouer le rôle et j'ai d'ailleurs passé ma première audition (avant le concours, face au professeur et aux élèves) avec la tirade des Nez. Le professeur m'expliqua qu'il faudra être patient et me demanda, pour le-dit concours, d'apprendre une fable de La Fontaine (Le Savetier et le Financier)... Ce que je fis et réussis! Et là, libéré enfin du carcan du collège et lycée, j'ai pu vivre sept merveilleuses années...

Tout d'abord, grâce à mon professeur, Mademoiselle Irène Lamberton (nommée affectueusement par les anciens "Tantine") qui non seulement m'a guidé, appris et soutenu tout au long de ces années d'apprentissage, mais aussi m'a offert quelque chose de rare en ce monde : une amitié durable. Tout dernièrement, je l'ai revue; elle n'a pas changé. Toujours autant de classe et de vivacité! Merci à vous, Mademoiselle!
Ensuite, grâce à mes camarades, par forcément d'Art Dramatique, mais aussi de Musique, d'Art Lyrique et autres formes d'expressions artistiques avec les quels nous avons monté tant de projets insensés, fous... Mais dans cette maison qui était alors dirigée pas Maître Pierre Barbizet, il était possible de tout entreprendre!
C'est d'ailleurs à ce moment là que sont nées des amitiés artistiques et humaines comme celle qui me lie à Guillaume Mortain, Paul Fargier, Laurent Mesrine, Didier Luchesi ou bien Richard Long, excellent compositeur de musique, que dis-je génial, dont les créations pour mes mise en scène ne sont pas un plus mais un atout majeur dans l'accomplissement de celles-ci. Et tant d'autres encore que je ne pourrais citer....
Et enfin, grâce à mes parents, de merveilleux parents qui m'ont non seulement aidé mais aussi accompagné durant cette période, en acceptant certaines conditions inimaginables pour d'autres. Mais, je pense qu'ils avaient confiance en ce qui me motivait : la Passion. Et puis aussi, confortés par ce que leur disait en cachette mon professeur.

Bref, je ne pouvais rêver rien de mieux!

En 1986, j'obtins la médaille d'or au Conservatoire avec la tirade des ou du "nez". Et en 1988, je fis mes adieux à ce lieu qui avait été ma seconde maison durant tant d'années.